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Se réchauffer le cœur à la cuisine


Cuisiner en mode hiver quand les premiers froids arrivent, ça nous rend heureux, mais à la longue on peut finir par s’en lasser. Comment prolonger le plaisir de mitonner ces plats qui demandent du temps et la chaleur du feu?


Parce que les plats qu'on aime d'une façon particulière sont souvent rattachés à des souvenirs, les cuisiner peut nous réchauffer le cœur... et en hiver, on aime ça!

À ce moment-ci de l’année, avec les journées qui allongent, on a envie de se faire croire qu’on est rendu au printemps. Mais l’hiver n’a pas dit son dernier mot, pour quelques semaines encore du moins. Je me disais dernièrement : Cuisiner en mode hiver quand les premiers froids arrivent, ça va de soi, c’est presque naturel et ça nous réconforte. Mais lorsque le froid et la neige s’invitent encore et encore chez nous (comme des invités qui s’incrustent!), la cuisine d’hiver, on s’en lasse. Comment garder le plaisir de mitonner ces plats qui demandent du temps, de l’attention et la chaleur du feu? Dans mon cas, c’est en allant fouiller dans ma réserve de plats «chouchou», ceux pour lesquels j’ai une préférence marquée, ceux qui me transportent, qui me rappellent de doux souvenirs. Et je ne parle pas ici de tomber dans la nostalgie, ça m’empêcherait de bien cuisiner! Non, il s’agit simplement de se créer un petit espace d’enthousiasme et de bonheur dans la préparation et dans la dégustation d’un plat qu’on apprécie plus particulièrement. Ça vient nourrir des parties de soi qui en ont besoin.


Béatitude pendant la préparation des Aubergines à la Parmigiana


EH OUI, IL SERA QUESTION D’AUBERGINES…


Dès qu’on me demande quel est le plat que je cuisine qui me procure ce petit espace de bonheur, la réponse vient assez rapidement. Je ne sais pas pourquoi manger des Aubergines à la Parmigiana me fait cet effet! On dirait que ça me ramène à quelque chose de familier, de connu, d’apaisant presque. Pourtant, ce plat ne prend pas sa source dans mes racines québécoises. Il ne s’agit pas ici d’un souvenir d’enfance. Car si on parlait de ça, je pourrais vous en énumérer des plats de mon enfance qui me réchauffent le coeur. Ma mère cuisinait beaucoup! Je parle plutôt ici de plats que je cuisine moi-même et qui me procurent un sentiment de bien-être. Chaque fois que je prépare des Aubergines alla Parmigiana, j'ai le sentiment de cuisiner mon plat phare, celui qui me connecte plus que tout à ma passion pour la cuisine italienne, celui qui me fait sentir à ma place, qui me réchauffe le cœur. Ça ne s'explique pas complètement, ça se vit!


Et pour ceux qui ne connaissent pas bien ce plat italien, je vous en trace les grandes lignes et même les petites lignes. Suivez-moi! Il s’agit d'un plat composé de trois étages de tranches d’aubergines grillées (½ cm) sur lesquelles on a tartiné une délicieuse sauce tomate maison et le mot tartiné est important. On ne verse pas une quantité phénoménale de sauce tomates sur les aubergines, même si elle est très bonne. Non, on tartine, cela veut dire qu’on étend avec la cuillère une quantité raisonnable de sauce sur les tranches d’aubergines qu’on a placées les unes à côté des autres dans un plat qui va au four (de type plat à lasagne). On veut retrouver le goût fin de l’aubergine; les tomates ajoutent un complément de saveur et une texture. Sur la sauce, on saupoudre une généreuse quantité de fromage Parmesan (d’où le nom du plat) et on disperse des morceaux de mozzarella di bufala (ou de mozzarella fraîche, de type mozzarina ou autre). Sur le troisième et dernier étage, on ne met que du Parmesan. On envoie au four à 350°F pendant 30 minutes. On laisse reposer 5-6 minutes et on déguste.



Voilà, juste à vous décrire le détail de mes Aubergines à la Parmigiana, je me sens bien… C’est presque comme si je venais d’en cuisiner. Et vous? Quel est votre plat phare? Celui qui vous rend particulièrement bien… Faites-m’en part si le cœur vous en dit!


DES FOUILLES QUI REMONTENT À 15 ANS…


En fouillant dans mes recettes italiennes pour trouver les plats que j’aime cuisiner et qui me font du bien, j’ai repris contact avec les premiers ateliers de cuisine que l’on a offerts… ça remonte à 2007. Ça va faire 15 ans en septembre que Per il gusto existe! Ça m’a donné envie de d’insérer à ma programmation quelques-uns de ces ateliers que je m'amuse à qualifier d’anciens (je parle de mes anciens ateliers!). Avec l’expérience acquise au fil de toutes ces années, il risque d’y avoir de judicieux et de délicieux ajustements! J’ai hâte de cuisiner ça à la mode de la Lucia d’aujourd’hui! Et je trouve que c’est une belle façon de commencer à célébrer ces 15 ans... et ça me réchauffe le cœur en même temps! L'hiver n'est pas fini! Suivez-nous de près, il y en aura d'autres façons de célébrer!


Au cours des prochains mois, je proposerai certainement dans les programmations en mode «présence» et en ligne un «atelier ancien » (Atelier : Per il gusto a 10 ans, offert en 2017) dans lequel je cuisinerai mes Aubergines à la Parmigiana. En attendant, je vous aurai dévoilé quelques secrets ici.


Je vous souhaite de bons moments dans la préparation et dans la dégustation de vos plats phares. L'hiver n'est pas fini, gardons nos coeurs au chaud.


Lucie








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