Je ne sais pas exactement quel est l’élément déclencheur qui a inspiré le sujet de cet article de blogue; blogue dont le thème régulier, rappelons-le, est la cuisine italienne. Ça m’a troublée un peu de me sentir «partir à la dérive». J’ai donc rapidement ressenti le besoin de trouver les raisons de cette envie soudaine de glisser le concept d’île déserte pour accompagner mes habituels propos de cuisine italienne. Trois hypothèses ont été soumises à l’étude dans mes pensées.
Peut-être est-ce en raison de :
1. Un temps de pandémie qui dure, qui s’éternise et dans lequel on avance très lentement mais confiant vers la sortie ET AUSSI dans lequel on recule parfois, tristement et amèrement, en s’éloignant ainsi de la sortie.
2. Une série que j’ai suivie avec grand intérêt, La belle vie avec Go-Van (sur UNIS-tv), dans laquelle on rencontre des gens qui adoptent un style de vie hors norme, alternatif, en dehors de cette «grille d’obligations» de la vie courante (une vie off the grid, comme ils le disent).
3. Une pression que je me donne à CHAQUE JOUR pour : trouver tous les moyens possibles afin de valoriser ma présence sur le web, optimiser mes publicités et l’expérience-client sur mon site internet, alléger tel contenu pour que ça ne prenne que quelques secondes à charger (les internautes n’ont pas le temps d’attendre), vérifier mes structures URL pour que mon site ressorte lors des recherches sur internet, bien clarifier tous mes mots afin d’aider au référencement, tester régulièrement mon site avec différents navigateurs et plates-formes pour s’assurer qu’il soit parfait, penser à des contenus pour les réseaux sociaux et à des concours, examiner les statistiques sur Google Entreprise, etc.
Déjà en écrivant tout ça et puis en y pensant bien, je réalise que chacun des trois éléments ci-hauts mentionnés peuvent être déclarés directement responsables de mon envie de flirter avec la tranquillité de l’île déserte. N’ayez crainte, le flirt, dans son sens premier, est dénué de sentiment profond! Ce qui veut dire que ça va passer!
Mais je dois quand même avouer que ça fait du bien parfois de réfléchir à ce que l’on emporterait sur une île déserte, on parle ici du strict minimum, bien sûr. Ça permet de faire un bon tri (mental) parmi l’ensemble de nos biens matériels et de renouer avec ce qui est important pour nous. Ça permet aussi de s’évader un peu et d’oublier pendant un moment notre grille d’obligations (référence spécifique ici à celles de l’hypothèse numéro 3, ci-haut mentionnée, qui demandent beaucoup de temps et d’énergie à une femme comme moi qui aimerait davantage se consacrer à sa passion!). Bref, c’est un bel exercice.
LA CONSCIENCE, UN CADEAU
Je vous épargne ici la divulgation de tout le contenu de mes réflexions et de tous mes choix. J’ai toutefois envie de vous raconter ce que cet exercice m’a fait vivre.
Tout au long de la conception et de la rédaction de cet article de blogue, je devais quand même continuer à préparer mes ateliers en ligne et à cuisiner les repas. Tout en travaillant, j’avais en tête mon départ virtuel sur une île déserte (question de nourrir les propos de mon article). Je me suis donc amusée à examiner les instruments que j’utilisais pour cuisiner. Besoin de beaucoup? De peu? Toujours les mêmes? Lesquels j’emporterais sans hésiter? Et les ingrédients de base, quels sont-ils? Quels sont ceux que j’utilise à tous les jours? À tous les repas? Quels sont ceux dont il ne faut jamais manquer?
Observer, prêter attention à ces éléments qui font partie de mon quotidien, juste ça, ça m’a rendue reconnaissante et heureuse. Ce fut un moment délicieux… Et puis j’étais tellement immergée dans mes observations, qu’à un moment il a fallu que je me rappelle que : Ben non, Lucie, tu ne t’en vas pas sur une île déserte pour vrai!
POUR EMPORTER SUR L’ÎLE
Et si je vous révélais quelques-uns des éléments auxquels j’ai pensé…
Si on parle strictement de cuisine, quels sont les outils que j’emporterais? Mon meilleur couteau et une planche en bois. Quels sont les ingrédients que j’emporterais? De l’huile d’olive, de l’ail (pour cuisiner et en replanter!), une réserve de pasta et du parmesan… si je peux! Et j’emporterais aussi des graines de tomates et d’aubergines pour en faire pousser!
Et comme j’ai décidé que mon île déserte serait au large de la Sicile, il y aurait déjà à ma disposition des orangers (quelqu’un les y aurait plantés il y a des siècles… il faut bien que je rende mon histoire crédible!). Je me concocterais avec ces oranges, une fois par semaine, un plat de Pasta aux tomates et écorces d’oranges. Je vous donne ma recette dans la section RECETTES/SALÉ. Dégustez, fermez les yeux et vous êtes sur une île déserte, au large de la Sicile.
Et puis j’emporterais du sirop d’érable!
Et puis 2 ou 3 choses encore à ajouter dans mon baluchon. Parce que je ne suis pas uniquement une cuisinière, j’emporterais très certainement de quoi lire, de quoi écrire et aussi, de quoi dessiner.
BIEN OÙ JE SUIS…
Malgré ce petit flirt avec l’île déserte (que je revivrai certainement à l’occasion), je dois admettre que je suis une citadine dans l’âme. J’adore l’endroit où j’habite. J’ai la chance de vivre dans un quartier de Sherbrooke plein d’histoire et tout près (à distance de marche) de tous les lieux essentiels pour moi : des petites épiceries, une fruiterie, des boutiques gourmandes spécialisées, un cinéma, des petits cafés… et la maison de mes petits-enfants!
Je vous souhaite de ces délicieux moments de conscience, dans la cuisine ou ailleurs.
Lucie
PETIT CONCOURS : GAGNEZ 3 ATELIERS CULINAIRES EN LIGNE (VALEUR 50$)
J’ai envie de vous entendre me parler de vos essentiels, vos incontournables. Et vous, qu’emporteriez-vous si vous deviez partir sur une île déserte pour un temps indéterminé? Dites-moi, en deux ou trois mots, quels sont vos ingrédients ou instruments de cuisine préférés, ceux dont vous ne pourriez pas vous passer. Vous trouverez sur le site cuisineperilgusto.com, à la page de la recette Pasta aux tomates et écorces d’oranges, dont je viens de vous parler un bouton créé expressément pour recueillir vos choix à emporter sur l’île déserte. Vous n’avez qu’à cliquer dessus. Vous pouvez aussi participer en écrivant directement sur la page Facebook de Per il gusto, en faisant un commentaire sous la publication.
Vous pourriez gagner un forfait de 3 ateliers en ligne pour vous ou à partager (valeur de 50$).
Le tirage au sort aura lieu le 31 mai à 17h30.
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